Sucré salé et les doigts à sucer
traces jusque sur la poignée
lettres d'amour de mon sel saturées
marquées à larme blanche
tout est laché corps à flanché
sur le velin s'est répandu
l'essentiel posé en pâture
le geste suspendu
sur le jeu du pendu
pas eu le temps parcourir la surface
trop alléché par l'impression d'espace
que cette feuille est grande !!!
J'ai bonne mine
à ainsi creuser à la pioche
pour quelques grains de sel
quand de nos corps entremélés
n'émerge que le goût du sucre
chauffé à caraméliser
quatorziemme dessert, le lien.
Sucré salé et les doigts à sucer
traces partout
ce soir , de ma langue, je nettoie ... tout.
Merci
jeudi 24 décembre 2009
dimanche 6 décembre 2009
soirée en zig et zag
Soirée en zig et zag
il y a des gens heureux qui vaccinent de tout
et des qui déçoivent c'est tout.
Soirée en blanc et noir
ou colombe et corbeau
se disputent le fil
et ce matin le fil
ne tiens à rien !
il y a des gens heureux qui vaccinent de tout
et des qui déçoivent c'est tout.
Soirée en blanc et noir
ou colombe et corbeau
se disputent le fil
et ce matin le fil
ne tiens à rien !
lundi 6 juillet 2009
Famine
Léger léger tout n'est que souffle
baisers posés continuent d'arpenter la peau
regrets et souvenirs en coktails dans la mousse
mélange ou assemblage sensation sable chaud
caresses encore disponibles en retenue
main prête à patiner le derme
frémit dés que le corps se met à nu
mirage d'un esprit qui ne sait accepter le terme
la fin
la faim sans fin
j'ai toujours faim
baisers posés continuent d'arpenter la peau
regrets et souvenirs en coktails dans la mousse
mélange ou assemblage sensation sable chaud
caresses encore disponibles en retenue
main prête à patiner le derme
frémit dés que le corps se met à nu
mirage d'un esprit qui ne sait accepter le terme
la fin
la faim sans fin
j'ai toujours faim
mardi 31 mars 2009
Tiens, le vent tourne
Et il n'arrête pas le temps... de changer
et on arrête pas le temps... jamais
Alors puisque tout bouge, c'est que je suis encore vivant !?
et j'aime ça.
et on arrête pas le temps... jamais
Alors puisque tout bouge, c'est que je suis encore vivant !?
et j'aime ça.
dimanche 15 mars 2009
Vénus
S'il ne se passe rien alors pourquoi le dire !
Economie du mot pour grandes occasions
il y en aura tant d'autres, des moments play ouvertes, blessures.
Parler des fruits peut être, ou de cette clairière,
il y sera couché et restera nous pourrons le trouver facile, le voir,
par cette porte restée ouverte à n'utiliser que la nuit
pour y voyager dans le noir et éviter ainsi du jour les couleurs fades.
Assis simplement spectateur attentif mais aphone
il ne parlera plus mais il vous connait bien alors
osez, osez, osez verser des larmes
Economie du mot pour grandes occasions
il y en aura tant d'autres, des moments play ouvertes, blessures.
Parler des fruits peut être, ou de cette clairière,
il y sera couché et restera nous pourrons le trouver facile, le voir,
par cette porte restée ouverte à n'utiliser que la nuit
pour y voyager dans le noir et éviter ainsi du jour les couleurs fades.
Assis simplement spectateur attentif mais aphone
il ne parlera plus mais il vous connait bien alors
osez, osez, osez verser des larmes
vendredi 6 février 2009
Foule
Foule dans les rues
alors peut être se rallume la flamme
tous dans le même sens
sensibles et différents.
Flammes sur le bitume,
au bout des piques et dans les yeux
j'ai cru y voir un peu de vie
et puis j'avais ta main
et puis derrière tous ces souffles
et puis devant...
il n'a manqué que les absents
qui de nouveau ont tout manqué.
Dommage, il était beau mon drapeau noir, ton drapeau rouge, son drapeau vert
et puis ça leur fait peur... des oriflammes en flammes, si peur ... que leurs discours cravates, s'écrivent à la hâte ... sur du papier toilettes .
alors peut être se rallume la flamme
tous dans le même sens
sensibles et différents.
Flammes sur le bitume,
au bout des piques et dans les yeux
j'ai cru y voir un peu de vie
et puis j'avais ta main
et puis derrière tous ces souffles
et puis devant...
il n'a manqué que les absents
qui de nouveau ont tout manqué.
Dommage, il était beau mon drapeau noir, ton drapeau rouge, son drapeau vert
et puis ça leur fait peur... des oriflammes en flammes, si peur ... que leurs discours cravates, s'écrivent à la hâte ... sur du papier toilettes .
(même pas bons pour s'essuyer ces papiers là !)
samedi 17 janvier 2009
Révolution papier-maché
Il s'en prépare des choses
il s'en conçoit des rêves
il s'en construit des utopies
il s'en imprime des manifestes
dans les cuisines et les salons, sur les comptoirs ou sous les couettes, derrière son chariot de courses, coincé dans nos voitures ou en gobant les inepsies télé-radio.
Il s'en montre des poings
il s'en crie des slogans
il s'en lance des pierres
il s'en brûle des BM
de derrière nos carreaux, bien à l'abri au coin du feu, collé au radiateur, à critiquer ceux qui défilent et qui s'expriment.
H.F Thiéfaine "Quand la banlieue descendra sur la ville"
Combattants dans les rues qui puent la trique
la moiteur rance et la mauvaise conscience
gargouilles ricanantes aux vitrines gothiques
dans la noria des brancards en cadence
on n'entend plus crapuler dans le vent
les discours des leaders et des tribuns
tous les mornes aboyeurs de slogans
les sycophantes et les théoriciens
Bourgeoises hallucinées dans les poubelles
qu'elles n'auraient jamais dû quitter naguère
quatre-vingt-neuf c'était leur truc à elles
maintenant ça change de date partenaires
j'espère que l'on assassinera Mozart
et sa zikmu pour noces et matchs de foot
et qu'y aura du beau tag sur ces boulevards
plus spleeneux qu'une seringue aprés un shoot
quand la banlieue descendra sur la ville
pour la grande razzia des parias
quand la banlieue descendra sur la ville
pour le grand basta des rastas
eh mec tu t'acharnes à tirer les stores
pour te cacher de la rue en chaleur
et tu dis du bout de tes dents en or:
"dommage que Dieu soit plus à la hauteur"
faut être saturé d'un rare espoir
pour danser dans les ruines des limousines
y a ta bm qui crame sur le trottoir
dis-toi qu'c'est beau comme un choeur d'orphelines
quand la banlieue descendra sur la ville
quand la banlieue descendra sur la ville
mercenaires de lilith contre miliciens d'eve
dans la fumée des incendies sanglants
la rue s'effondre et le peuple se lève
et j'avoue qu'ça m'laisse pas indiffèrent
je débouche un autre vieux corton-charlemagne
en compagnie de ravissantes call-girls
qui fument joyeuses en dégrafant leurs pagnes
de la sinsémilla dans leur brûle-gueule
quand la banlieue descendra sur la ville
pour la grande razzia des parias
quand la banlieue descendra sur la ville
pour le grand basta des rasta.
Et jamais l'envie qui démange enfin
d'aller, d'aller, d'aller, d'aller... un peu plus loin.
il s'en conçoit des rêves
il s'en construit des utopies
il s'en imprime des manifestes
dans les cuisines et les salons, sur les comptoirs ou sous les couettes, derrière son chariot de courses, coincé dans nos voitures ou en gobant les inepsies télé-radio.
Il s'en montre des poings
il s'en crie des slogans
il s'en lance des pierres
il s'en brûle des BM
de derrière nos carreaux, bien à l'abri au coin du feu, collé au radiateur, à critiquer ceux qui défilent et qui s'expriment.
H.F Thiéfaine "Quand la banlieue descendra sur la ville"
Combattants dans les rues qui puent la trique
la moiteur rance et la mauvaise conscience
gargouilles ricanantes aux vitrines gothiques
dans la noria des brancards en cadence
on n'entend plus crapuler dans le vent
les discours des leaders et des tribuns
tous les mornes aboyeurs de slogans
les sycophantes et les théoriciens
Bourgeoises hallucinées dans les poubelles
qu'elles n'auraient jamais dû quitter naguère
quatre-vingt-neuf c'était leur truc à elles
maintenant ça change de date partenaires
j'espère que l'on assassinera Mozart
et sa zikmu pour noces et matchs de foot
et qu'y aura du beau tag sur ces boulevards
plus spleeneux qu'une seringue aprés un shoot
quand la banlieue descendra sur la ville
pour la grande razzia des parias
quand la banlieue descendra sur la ville
pour le grand basta des rastas
eh mec tu t'acharnes à tirer les stores
pour te cacher de la rue en chaleur
et tu dis du bout de tes dents en or:
"dommage que Dieu soit plus à la hauteur"
faut être saturé d'un rare espoir
pour danser dans les ruines des limousines
y a ta bm qui crame sur le trottoir
dis-toi qu'c'est beau comme un choeur d'orphelines
quand la banlieue descendra sur la ville
quand la banlieue descendra sur la ville
mercenaires de lilith contre miliciens d'eve
dans la fumée des incendies sanglants
la rue s'effondre et le peuple se lève
et j'avoue qu'ça m'laisse pas indiffèrent
je débouche un autre vieux corton-charlemagne
en compagnie de ravissantes call-girls
qui fument joyeuses en dégrafant leurs pagnes
de la sinsémilla dans leur brûle-gueule
quand la banlieue descendra sur la ville
pour la grande razzia des parias
quand la banlieue descendra sur la ville
pour le grand basta des rasta.
Et jamais l'envie qui démange enfin
d'aller, d'aller, d'aller, d'aller... un peu plus loin.
lundi 12 janvier 2009
D'un bout à l'autre
S'est levé fatigué, bu son café les mains collées au verre, mangé un peu, ouvert l'ordinateur. Quelques messages de la nuit, de petits cris d'amis, la pendule retarde mais il le sait. Sauté dans la voiture collée au mur pour laisser l'accés au voisin c'est bien la peine le voit jamais. Moins quatre ce matin tout est gelé, peut être partir en vacances, seul ou accompagné ? Penser à ceux qui pensent à lui alors texto en conduisant, bien rappeler qu'il est vivant et qu'il attend... aussi. Trop tôt pour les enfants, sont pas debout alors s'arrêtera ce soir et essaiera de les avoir pour le souper et pour dormir, les regarder manger c'est son plaisir les sentir dans la nuit ça le rassure.
Plein de projets, lequel va aboutir ? Grandir , changer, aimer, sentir qu'on l'aime.
Il est tard, fermer l'ordinateur.
(sentir qu'on l'aime ce serait bien déjà !)
Plein de projets, lequel va aboutir ? Grandir , changer, aimer, sentir qu'on l'aime.
Il est tard, fermer l'ordinateur.
(sentir qu'on l'aime ce serait bien déjà !)
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