samedi 26 octobre 2013

Un coup dans le Zig ...

Bien trop de vide sur cette place
Pas un Zig pas un Zumain
Il y a toujours demain
demain pour bousculer l'espace
pour le feu et les cris, pour les coudes collés, les flics en embuscade...
Bien trop compliquée notre vie
et bien trop triste

jeudi 17 février 2011

Fil de nous


Installée du mauvais côté
Je partais préparer l'histoire
Dés le départ tout est faussé
On m'a griffé une autre étoile

Et ce trop long voyage

De l'innocence exposée nue
Allaient tyrans marquer la peau
Classement de nos vies ténues
Réduites à simples numéros

Et dans nos poings fermés

Les unes aux autres nous étions liées
Sentir l'amour les insupporte
De nos mains dans le froid glissées
Nous en vivions de toutes sortes

Et leurs regards glacés

Il n'est plus de temps à pleurer
Fil d'émois élève l'essaim
De nos soeurs paupières fermées
Enlacées sur d'autres chemins

Et sous nos yeux ce paysage

Je pense déjà à demain
Mais je choisirai d'autres trains
Ou mes souvenirs barbelés
Par tes mains seront libérés

Et nos corps retrouvés

jeudi 24 décembre 2009

Sucre et Sel

Sucré salé et les doigts à sucer
traces jusque sur la poignée
lettres d'amour de mon sel saturées
marquées à larme blanche
tout est laché corps à flanché
sur le velin s'est répandu
l'essentiel posé en pâture
le geste suspendu
sur le jeu du pendu
pas eu le temps parcourir la surface
trop alléché par l'impression d'espace
que cette feuille est grande !!!
J'ai bonne mine
à ainsi creuser à la pioche
pour quelques grains de sel
quand de nos corps entremélés
n'émerge que le goût du sucre
chauffé à caraméliser
quatorziemme dessert, le lien.
Sucré salé et les doigts à sucer
traces partout
ce soir , de ma langue, je nettoie ... tout.

Merci

dimanche 6 décembre 2009

soirée en zig et zag

Soirée en zig et zag
il y a des gens heureux qui vaccinent de tout
et des qui déçoivent c'est tout.
Soirée en blanc et noir
ou colombe et corbeau
se disputent le fil
et ce matin le fil
ne tiens à rien !

lundi 6 juillet 2009

Famine

Léger léger tout n'est que souffle
baisers posés continuent d'arpenter la peau
regrets et souvenirs en coktails dans la mousse
mélange ou assemblage sensation sable chaud
caresses encore disponibles en retenue
main prête à patiner le derme
frémit dés que le corps se met à nu
mirage d'un esprit qui ne sait accepter le terme
la fin
la faim sans fin
j'ai toujours faim

mardi 31 mars 2009

Tiens, le vent tourne

Et il n'arrête pas le temps... de changer
et on arrête pas le temps... jamais
Alors puisque tout bouge, c'est que je suis encore vivant !?
et j'aime ça.

dimanche 15 mars 2009

Vénus

S'il ne se passe rien alors pourquoi le dire !
Economie du mot pour grandes occasions
il y en aura tant d'autres, des moments play ouvertes, blessures.
Parler des fruits peut être, ou de cette clairière,
il y sera couché et restera nous pourrons le trouver facile, le voir,
par cette porte restée ouverte à n'utiliser que la nuit
pour y voyager dans le noir et éviter ainsi du jour les couleurs fades.
Assis simplement spectateur attentif mais aphone
il ne parlera plus mais il vous connait bien alors
osez, osez, osez verser des larmes

vendredi 6 février 2009

Foule


Foule dans les rues
alors peut être se rallume la flamme
tous dans le même sens
sensibles et différents.
Flammes sur le bitume,
au bout des piques et dans les yeux
j'ai cru y voir un peu de vie
et puis j'avais ta main
et puis derrière tous ces souffles
et puis devant...
il n'a manqué que les absents
qui de nouveau ont tout manqué.
Dommage, il était beau mon drapeau noir, ton drapeau rouge, son drapeau vert
et puis ça leur fait peur... des oriflammes en flammes, si peur ... que leurs discours cravates, s'écrivent à la hâte ... sur du papier toilettes .
(même pas bons pour s'essuyer ces papiers là !)

samedi 17 janvier 2009

Révolution papier-maché


Il s'en prépare des choses
il s'en conçoit des rêves
il s'en construit des utopies
il s'en imprime des manifestes

dans les cuisines et les salons, sur les comptoirs ou sous les couettes, derrière son chariot de courses, coincé dans nos voitures ou en gobant les inepsies télé-radio.

Il s'en montre des poings
il s'en crie des slogans
il s'en lance des pierres
il s'en brûle des BM

de derrière nos carreaux, bien à l'abri au coin du feu, collé au radiateur, à critiquer ceux qui défilent et qui s'expriment.


H.F Thiéfaine "Quand la banlieue descendra sur la ville"

Combattants dans les rues qui puent la trique
la moiteur rance et la mauvaise conscience
gargouilles ricanantes aux vitrines gothiques
dans la noria des brancards en cadence
on n'entend plus crapuler dans le vent
les discours des leaders et des tribuns
tous les mornes aboyeurs de slogans
les sycophantes et les théoriciens

Bourgeoises hallucinées dans les poubelles
qu'elles n'auraient jamais dû quitter naguère
quatre-vingt-neuf c'était leur truc à elles
maintenant ça change de date partenaires
j'espère que l'on assassinera Mozart
et sa zikmu pour noces et matchs de foot
et qu'y aura du beau tag sur ces boulevards
plus spleeneux qu'une seringue aprés un shoot

quand la banlieue descendra sur la ville
pour la grande razzia des parias
quand la banlieue descendra sur la ville
pour le grand basta des rastas

eh mec tu t'acharnes à tirer les stores
pour te cacher de la rue en chaleur
et tu dis du bout de tes dents en or:
"dommage que Dieu soit plus à la hauteur"
faut être saturé d'un rare espoir
pour danser dans les ruines des limousines
y a ta bm qui crame sur le trottoir
dis-toi qu'c'est beau comme un choeur d'orphelines

quand la banlieue descendra sur la ville
quand la banlieue descendra sur la ville

mercenaires de lilith contre miliciens d'eve
dans la fumée des incendies sanglants
la rue s'effondre et le peuple se lève
et j'avoue qu'ça m'laisse pas indiffèrent
je débouche un autre vieux corton-charlemagne
en compagnie de ravissantes call-girls
qui fument joyeuses en dégrafant leurs pagnes
de la sinsémilla dans leur brûle-gueule

quand la banlieue descendra sur la ville
pour la grande razzia des parias
quand la banlieue descendra sur la ville
pour le grand basta des rasta.



Et jamais l'envie qui démange enfin
d'aller, d'aller, d'aller, d'aller... un peu plus loin.


lundi 12 janvier 2009

D'un bout à l'autre

S'est levé fatigué, bu son café les mains collées au verre, mangé un peu, ouvert l'ordinateur. Quelques messages de la nuit, de petits cris d'amis, la pendule retarde mais il le sait. Sauté dans la voiture collée au mur pour laisser l'accés au voisin c'est bien la peine le voit jamais. Moins quatre ce matin tout est gelé, peut être partir en vacances, seul ou accompagné ? Penser à ceux qui pensent à lui alors texto en conduisant, bien rappeler qu'il est vivant et qu'il attend... aussi. Trop tôt pour les enfants, sont pas debout alors s'arrêtera ce soir et essaiera de les avoir pour le souper et pour dormir, les regarder manger c'est son plaisir les sentir dans la nuit ça le rassure.
Plein de projets, lequel va aboutir ? Grandir , changer, aimer, sentir qu'on l'aime.
Il est tard, fermer l'ordinateur.

(sentir qu'on l'aime ce serait bien déjà !)